Freyja

La journée de l'achat du voilier, TOUT était prévu. J'ai mis TOUT en lettres majuscules, pour une raison bien précise : il a fallu faire plusieurs démarches pour aller chercher notre bateau.

D'abord, il faut savoir qu'il étant en Ontario, dans un champ, près d'Ottawa. Nous avons donc loué un Ford 350 Turbo Diesel. Ça nous prenait un camion performant pour ramener le voilier et la remorque qui pesaient 14 000 lbs ! Clairement, ma Mazda 3 de l'époque n'était d'AUCUNE utilité. Mais, avoir le camion, ce n'était pas tout : il a fallu des permis du ministère des transport pour circuler et il a même été obligatoire de faire valider notre itinéraire.

Donc, on a reçu les autorisations de l'Ontario et du Québec. Eh oui,  chaque province fait sa propre gestion ! Avec les papiers en règle et le gros pickup, on pensait que tout irait bien...

Mais, non ! Première mésaventure : il était tout implement impossible de sortir le voilier de son emplacement. La pluie et les hivers des 2 dernières années avaient enfoncés la remoquer creux dans le sol. Impossible de bouger la remorque et donc, de partir avec le bateau. Nous aurons tout essayé. 

- Le pickup qui tirait = FAIL

- Un 2e pickup qui tirait mon pickup = FAIL

- Deux pickup qui tiraient en même temps = FAIL

Comment a-t-on réussi ? Avec un tracteur agricole ! L'ancien propriétaire avait laissé le bateau chez sa fille, dont le mari était agriculteur. Une chance parce que, sans ça, le voilier n'aurait jamais vu quitter... sa terre !

Le retour au Québec a bien été, malgré que Laurence se mélangeait avec le GPS et que Phil conduisait un pickup ET une remorque pour la première fois de sa vie ! La voilier a été laissé sur sa remorque, dans le stationnement de la marina Rive-Nord en août 2017. C'est là que toutes nos histoires ont commencé.